Visiter village détruit.
Visiter le mémorial.
Vallicella pour le côté insolite (9 Route De Vauzelle, Saint-Gence).
Hôtel La Chapelle St-Martin pour le calme (33 Saint Martin du Fault, Nieul).
Visiter village détruit.
Visiter le mémorial.
Vallicella pour le côté insolite (9 Route De Vauzelle, Saint-Gence).
Hôtel La Chapelle St-Martin pour le calme (33 Saint Martin du Fault, Nieul).
OURADOUR, SOUVIENS-TOI !!
Située à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de Limoges, une visite de ce village entièrement incendié par les NAZIS en juin 1944 est une claque émotionnelle profonde. Comme en Normandie, lorsque vous visitez les plages du débarquement, un sentiment de honte et de colère vous habite. Comment des êtres humains ont pu commettre de tels actes de barbarie ?
L’ancien village d’Oradour Sur Glane a été conservé dans le même état depuis cette nuit du 10 juin 1944. Les murs sont encore noircis et les ruines des maisons ont conservé les effets personnels des habitants… comme si le temps avait été arrêté.
Au détour des rues, des pancartes vous annoncent un viol ou une torture, au détour des rues, vous voyez une église dans laquelle des femmes et des enfants ont été lâchement brulés vifs… bref, jamais au détour des rues, vous n’arriverez pas à imaginer ce qu’il s’est réellement passé ce jour-là.
L’entrée du village est gratuite, mais un centre de la mémoire (qui lui est payant) abrite des expositions et un musée.
Rappel des faits //
Une unité de S.S. massacra, le 10 juin 1944, 642 hommes, femmes et enfants.
Le 5 juin 1944, le général Lammerding fait approuver par sa hiérarchie un programme répressif qui reprend les mesures mises en œuvre en Europe de l’Est. Pour tarir le soutien de la population aux maquis, les S.S. préparent une action visant à produire un effet maximal de terreur. Les 9 et 10 juin, le massacre fait l’objet d’au moins 3 réunions de préparation. Le 10 juin au matin fut décidée la destruction d’Oradour Sur Glane.
Vers 13H30, 2 colonnes quittent Saint-Junien qui comportent 8 camions, 2 blindés à chenilles,1 motocycliste de liaison, 200 hommes munis d’armes légères ( fusils lance-fumigène et lance-grenades ), 1 section de mitrailleuses lourdes se dirigent vers Oradour Sur Glane. 1 km avant l’arrivée au village, la colonne s’arrête pour la distribution des ordres aux officiers et sous-officiers.
Un premier groupe de 5 à 8 véhicules entre et vers 13 h 45 l’encerclement du village est déjà effectué par 120 hommes.
Convoqué par le commandant Adolf Diekmann, le crieur public ordonne aux habitants et aux personnes de passage au bourg, particulièrement nombreuses en raison d’une distribution de viande et de tabac, de rejoindre le champ de foire. La majorité de la population obéit aux ordres, persuadée qu’il s’agit d’un contrôle de routine. Au fur et à mesure de leur avancée dans le village, les S.S.raflent tous les habitants ( grands, petits, jeunes, vieux) pour les conduire place du champ de Foire. Ils entrent dans chaque immeuble se trouvant sur leur passage, défonçant portes et fenêtres si c’était nécessaire. La rafle inclut également les 4 écoles de la commune ( 191 enfants, 2 instituteurs et 5 institutrices).
Les 180 hommes et adolescents de plus de 14 ans sont répartis dans 6 lieux d’exécution, par groupes de 30. Le tir des mitrailleuses en batterie devant les lieux de rétention des hommes se déclenche vers 16 heures. Lorsque les rafales cessent, les S.S. s’approchent de leurs victimes pour les exterminer à bout portant. Les corps sont ensuite recouverts de paille, de foin et de fagots auxquels les S.S. mettent le feu. Dans la plupart des lieux d’exécution, le feu a été allumé sur des hommes encore vivants.
Quant aux 350 femmes et enfants, ils sont enfermés dans l’église. Vers 16 h, des soldats placent dans la nef, une caisse d’explosifs. Une forte explosion se produit et une épaisse fumée noire et suffocante se dégagea. Après l’explosion, des S.S. entrent à l’intérieur de l’église où ils tirent des rafales de mitraillettes, tandis que d’autres lancent des grenades à main afin d’achever la population. Au moment où le feu a été mis à l’église, on entendait des cris à l’intérieur de personnes encore vivantes ou agonisantes.
Après 18 h, le massacre est terminé. Les 11 et 12 juin, des groupes de S.S. reviennent à Oradour Sur Glane pour enterrer les cadavres et rendre leur identification impossible. Seulement une trentaine d’habitants ont survécu au massacre.
OURADOUR, SOUVIENS-TOI !!
Située à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de Limoges, une visite de ce village entièrement incendié par les NAZIS en juin 1944 est une claque émotionnelle profonde. Comme en Normandie, lorsque vous visitez les plages du débarquement, un sentiment de honte et de colère vous habite. Comment des êtres humains ont pu commettre de tels actes de barbarie ?
L’ancien village d’Oradour Sur Glane a été conservé dans le même état depuis cette nuit du 10 juin 1944. Les murs sont encore noircis et les ruines des maisons ont conservé les effets personnels des habitants… comme si le temps avait été arrêté.
Au détour des rues, des pancartes vous annoncent un viol ou une torture, au détour des rues, vous voyez une église dans laquelle des femmes et des enfants ont été lâchement brulés vifs… bref, jamais au détour des rues, vous n’arriverez pas à imaginer ce qu’il s’est réellement passé ce jour-là.
L’entrée du village est gratuite, mais un centre de la mémoire (qui lui est payant) abrite des expositions et un musée.
Rappel des faits //
Une unité de S.S. massacra, le 10 juin 1944, 642 hommes, femmes et enfants.
Le 5 juin 1944, le général Lammerding fait approuver par sa hiérarchie un programme répressif qui reprend les mesures mises en œuvre en Europe de l’Est. Pour tarir le soutien de la population aux maquis, les S.S. préparent une action visant à produire un effet maximal de terreur. Les 9 et 10 juin, le massacre fait l’objet d’au moins 3 réunions de préparation. Le 10 juin au matin fut décidée la destruction d’Oradour Sur Glane.
Vers 13H30, 2 colonnes quittent Saint-Junien qui comportent 8 camions, 2 blindés à chenilles,1 motocycliste de liaison, 200 hommes munis d’armes légères ( fusils lance-fumigène et lance-grenades ), 1 section de mitrailleuses lourdes se dirigent vers Oradour Sur Glane. 1 km avant l’arrivée au village, la colonne s’arrête pour la distribution des ordres aux officiers et sous-officiers.
Un premier groupe de 5 à 8 véhicules entre et vers 13 h 45 l’encerclement du village est déjà effectué par 120 hommes.
Convoqué par le commandant Adolf Diekmann, le crieur public ordonne aux habitants et aux personnes de passage au bourg, particulièrement nombreuses en raison d’une distribution de viande et de tabac, de rejoindre le champ de foire. La majorité de la population obéit aux ordres, persuadée qu’il s’agit d’un contrôle de routine. Au fur et à mesure de leur avancée dans le village, les S.S.raflent tous les habitants ( grands, petits, jeunes, vieux) pour les conduire place du champ de Foire. Ils entrent dans chaque immeuble se trouvant sur leur passage, défonçant portes et fenêtres si c’était nécessaire. La rafle inclut également les 4 écoles de la commune ( 191 enfants, 2 instituteurs et 5 institutrices).
Les 180 hommes et adolescents de plus de 14 ans sont répartis dans 6 lieux d’exécution, par groupes de 30. Le tir des mitrailleuses en batterie devant les lieux de rétention des hommes se déclenche vers 16 heures. Lorsque les rafales cessent, les S.S. s’approchent de leurs victimes pour les exterminer à bout portant. Les corps sont ensuite recouverts de paille, de foin et de fagots auxquels les S.S. mettent le feu. Dans la plupart des lieux d’exécution, le feu a été allumé sur des hommes encore vivants.
Quant aux 350 femmes et enfants, ils sont enfermés dans l’église. Vers 16 h, des soldats placent dans la nef, une caisse d’explosifs. Une forte explosion se produit et une épaisse fumée noire et suffocante se dégagea. Après l’explosion, des S.S. entrent à l’intérieur de l’église où ils tirent des rafales de mitraillettes, tandis que d’autres lancent des grenades à main afin d’achever la population. Au moment où le feu a été mis à l’église, on entendait des cris à l’intérieur de personnes encore vivantes ou agonisantes.
Après 18 h, le massacre est terminé. Les 11 et 12 juin, des groupes de S.S. reviennent à Oradour Sur Glane pour enterrer les cadavres et rendre leur identification impossible. Seulement une trentaine d’habitants ont survécu au massacre.
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