France

MUSÉE DE L'OPÉRATION DYNAMO, la retraite

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MUSÉE DE L'OPÉRATION DYNAMO, la retraite

Situé dans l’une des casemates du bastion 32 (ouvrage militaire construit en 1874) qui fut le quartier Général des forces françaises et alliées pendant la Bataille de Dunkerque, le musée de l’opération Dynamo retrace l’histoire de cet événement ainsi que l’évacuation de plus de 340 000 soldats alliés (essentiellement Anglais) de Dunkerque.

L'opération Dynamo tient son nom de la « salle de la dynamo ». Quartier général naval situé sous le château de Douvres et qui contient le générateur qui alimenta le bâtiment en électricité tout au long de la guerre. C'est depuis cette salle que sera planifiée l’évacuation et c’est cette dernière que retracent les films Dunkerque et un week-end à Zuydcoote.

Lors de votre visite, vous parcourez les 500 mètres linéaires d'une exposition qui présente de nombreuses cartes d'opérations militaires, photos, maquettes, armes, uniformes et véhicules d’époque. Une vidéo retraçant l’histoire de cette évacuation complète également l’exposition.

Planifiée entre le 26 mai et le 3 juin 1940, l'opération Dynamo est un épisode de la Seconde Guerre Mondiale, consistant en l'évacuation de soldats alliés depuis les plages de Dunkerque (en réalité, l’évacuation s’est déroulée entre Zuydcoote et De Panne en Belgique) vers l'Angleterre. Après que les troupes britanniques, françaises et belges eurent été coupées de leurs arrières par l'armée allemande, Winston Churchill qualifiera les événements en France de « désastre militaire colossal ». Il prit alors la décision radicale de quitter le territoire français, non sans amertume.

Les événements de juin 1940 à Dunkerque serviront de terreau au Débarquement de Normandie. L’arrivée des troupes alliées en 1944 n’aurait sans doute pas été possible, si le corps expéditionnaire britannique n’avait pas pu être évacué des plages dunkerquoises quatre ans plus tôt. La soif de revanche et la rage de vaincre feront le reste.

Au premier jour de l’évacuation, seulement 7 011 hommes seront évacués, mais, au neuvième jour, plus de 338 226 soldats seront sauvés par une flotte de 850 bateaux assemblés à la hâte. Des milliers de soldats sont transportés depuis les plages vers les plus grands navires, par les « little ships of Dunkirk ». Une flottille hétéroclite d'environ 700 bateaux qui va de la marine marchande à la flotte de pêche et de la flotte de plaisance aux canots de la Royal National Lifeboat Institution. Au vu de l'urgence militaire, des équipages civils seront également appelés en renfort.
Derrière eux, les Anglais laissèrent 2 500 canons, plus de 60 000 véhicules divers et 450 chars. Près de 48 000 soldats périrent dans la bataille, pour l’essentiel, à bord de navires coulés.

De nos jours, et à marée basse, on peut voir ici et là, des vestiges d’embarcations détruites par l’aviation allemande sur les plages de La Côte d’Opale.

Si vous êtes férus d’histoire, je vous conseille très fortement la visite de ce musée qui retrace un événement peu connu, mais au combien important, de la Seconde Guerre mondiale !

Situé dans l’une des casemates du bastion 32 (ouvrage militaire construit en 1874) qui fut le quartier Général des forces françaises et alliées pendant la Bataille de Dunkerque, le musée de l’opération Dynamo retrace l’histoire de cet événement ainsi que l’évacuation de plus de 340 000 soldats alliés (essentiellement Anglais) de Dunkerque.

L'opération Dynamo tient son nom de la « salle de la dynamo ». Quartier général naval situé sous le château de Douvres et qui contient le générateur qui alimenta le bâtiment en électricité tout au long de la guerre. C'est depuis cette salle que sera planifiée l’évacuation et c’est cette dernière que retracent les films Dunkerque et un week-end à Zuydcoote.

Lors de votre visite, vous parcourez les 500 mètres linéaires d'une exposition qui présente de nombreuses cartes d'opérations militaires, photos, maquettes, armes, uniformes et véhicules d’époque. Une vidéo retraçant l’histoire de cette évacuation complète également l’exposition.

Planifiée entre le 26 mai et le 3 juin 1940, l'opération Dynamo est un épisode de la Seconde Guerre Mondiale, consistant en l'évacuation de soldats alliés depuis les plages de Dunkerque (en réalité, l’évacuation s’est déroulée entre Zuydcoote et De Panne en Belgique) vers l'Angleterre. Après que les troupes britanniques, françaises et belges eurent été coupées de leurs arrières par l'armée allemande, Winston Churchill qualifiera les événements en France de « désastre militaire colossal ». Il prit alors la décision radicale de quitter le territoire français, non sans amertume.

Les événements de juin 1940 à Dunkerque serviront de terreau au Débarquement de Normandie. L’arrivée des troupes alliées en 1944 n’aurait sans doute pas été possible, si le corps expéditionnaire britannique n’avait pas pu être évacué des plages dunkerquoises quatre ans plus tôt. La soif de revanche et la rage de vaincre feront le reste.

Au premier jour de l’évacuation, seulement 7 011 hommes seront évacués, mais, au neuvième jour, plus de 338 226 soldats seront sauvés par une flotte de 850 bateaux assemblés à la hâte. Des milliers de soldats sont transportés depuis les plages vers les plus grands navires, par les « little ships of Dunkirk ». Une flottille hétéroclite d'environ 700 bateaux qui va de la marine marchande à la flotte de pêche et de la flotte de plaisance aux canots de la Royal National Lifeboat Institution. Au vu de l'urgence militaire, des équipages civils seront également appelés en renfort.
Derrière eux, les Anglais laissèrent 2 500 canons, plus de 60 000 véhicules divers et 450 chars. Près de 48 000 soldats périrent dans la bataille, pour l’essentiel, à bord de navires coulés.

De nos jours, et à marée basse, on peut voir ici et là, des vestiges d’embarcations détruites par l’aviation allemande sur les plages de La Côte d’Opale.

Si vous êtes férus d’histoire, je vous conseille très fortement la visite de ce musée qui retrace un événement peu connu, mais au combien important, de la Seconde Guerre mondiale !